TY - JOUR AU - Taylor, Hugh A. PY - 1997/02/12 Y2 - 2024/03/28 TI - The Archivist, the Letter, and the Spirit JF - Archivaria JA - ARCH VL - 43 IS - SE - Articles DO - UR - https://archivaria.ca/index.php/archivaria/article/view/12174 SP - 1-16 AB - After a brief glance at acquisition practices prior to the post-modern era, the possible archival future in the near future, and examples of remarkable advances made by some of our North American colleagues, an attempt is made to suggest that reliance on reason alone may be insufficient for our approach to the management of records in the next millennium. A fully holistic view of our responsibility for documentary heritage cannot be achieved without a spiritual dimension beyond the teeming thoughts generated in the mind by the ego, through meditation and silence in the belief that our ultimate context is the Creator, whereby every form of life is interconnected through communication within the Cosmos. It is in this context that we must make our decisions as archivists, for which we will receive guidance in a number of ways. We should be wary of literalism in understanding our recorded evidence, which can in the short and long term be seriously distorted over time. The Bible is a good example of this danger. We need, perhaps, to give more consideration to myth in its true sense, including the myths of our own time, which can have a massive impact on society, which includes ourselves. Are these myths a powerful form of ultimate record in the social context? A spiritual grounding in our lives may help to radicalize us as a profession within the structure of our institutions.RÉSUMÉ Après un examen rapide des pratiques d'acquisition qui ont précédé le postmodernisme, du futur immédiat de l'archivistique et d'exemples de progrès réalisés par quelques collègues nord-américains, on tente de suggérer ici qu'il serait insuffisant de s'appuyer que sur la raison en matière de gestion des documents au cours du prochain millénaire. Il n'est pas possible de développer une vision holistique de nos responsabilités en matière de patrimoine documentaire sans une dimension spirituelle dépassant l'embrouillamini de la pensée individuelle. Cela peut se faire grâce à la méditation et au silence et en croyant que notre contexte ultime est celui du Créateur par lequel toutes les formes de vie sont inter-reliées et communiquent dans le Cosmos. C'est dans ce contexte que nous devons prendre des décisions comme archivistes et être guidés de diverses manières. On ne doit pas chercher à comprendre les preuves consignées de manière trop littérale puisqu'elles peuvent connaître d'importantes distorsions dans le temps. La Bible donne un bon exemple de ce danger. Sans doute, faut-il s'attarder davantage au mythe, dans le plein sens du terme ; à ces mythes de notre époque qui peuvent avoir une influence considérable sur la société et sur nous-mêmes. Ne sont-ils pas une forme ultime de documents dans ce contexte social ? Une base spirituelle dans nos vies est susceptible de radicaliser la profession à l'intérieur des structures institutionnelles. ER -