Finding Traces of Cows in the Archives and Telling Stories Differently
Résumé
Les archives sont plus que des environnements humains et des études
académiques explorent de plus en plus comment les archives dites traditionnelles peuvent être étudiées pour comprendre les vies historiques des animaux.
Il existe des traces d’animaux dans toutes les archives puisque les humains n’existent pas en isolement et ont historiquement été écologiquement et sociologiquement mêlés avec d’autres espèces. Il y a cependant beaucoup de possibilités
de développement de méthodes innovantes pour raconter des histoires où les
animaux sont les sujets principaux plutôt que des objets secondaires. Utilisant
mes recherches doctorales portant sur la problématisation historique des vaches
à Kingston, en Ontario, entre 1838 et 1939, cet article présente certaines des
méthodes que j’ai développées afin de mieux positionner les animaux historiques
comme sujets expérimentaux dans l’analyse du passé. Plus précisément, je mets
l’accent sur comment j’ai trouvé des traces de vaches dans les archives de l’Université Queen’s, en consultant une gamme de documents municipaux, incluant
des évaluations de la ville et des documents de santé. J’explique également
comment j’ai effectué une analyse des discours multispécistes de ces traces, en
utilisant des connaissances contemporaines sur la psychologie et la physiologie
des vaches, employant des techniques de cartographie et en créant des vignettes
spéculatives. Je conclus que les traces d’animaux dans les archives municipales,
en étant sensibles aux connaissances contemporaines et en utilisant des outils
méthodologiques de manière créative pour visualiser leurs environnements
sociaux et leurs espaces, sont à la fois intéressantes pour la recherche académique
et significative au niveau politique. Ces méthodes confrontent l’anthropomorphisme typique des analyses historiques et urbaines, créant par conséquent des
ouvertures afin de raconter des histoires de manière différente.
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